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vendredi 22 avril 2011

Portrait de diplômé : Gabriel Cavallaro (GMD 2000)

Pouvez-vous nous décrire votre parcours avant votre entrée chez PSA ?
J’ai obtenu mon diplôme de Génie Mécanique Développement en 2000 avec en parallèle un Diplôme d’Etude Approfondie (Mastère de recherche) en tribologie. J’ai poursuivi par un doctorat mené en liaison avec le Laboratoire de Mécanique des Contacts et de Structure (LaMCoS) et avec le fabricant de roulement SNFA (racheté par SKF depuis) sous contrat CIFRE. En fin de thèse j’ai été recruté par PSA qui recherchait mon profil au sein de la direction scientifique. Cette direction a pour mission la recherche sur des technologies émergentes (Nouvelles énergies, science cognitive dans les véhicules, etc.). Pendant 6 ans, j’ai abordé un spectre très large de travaux sur l’architecture moteur en créant des partenariats avec différents laboratoires en France (hébergés à l’INSA de Lyon, Centrale Lyon, Polytechnique, etc.) et à l’international (MIT à Boston, Imperial College à Londres, etc.). J’ai aussi été nommé Chef de Projet Innovation, dirigeant pendant 4 ans des projets regroupant plus d’une dizaine d’ingénieur. En 2010, j’ai rejoint les équipes de conception de l'architecture mécanique afin de contribuer à améliorer, par le biais du pilotage électronique, les performances de nos moteurs sur plusieurs dimensions : tenue dans le temps (durabilité), puissance mais également consommation de carburant (impactant directement les émissions de CO2 ).
 
En quoi consiste votre métier ?
Mon métier actuel consiste à trouver des solutions par le contrôle du comportement du moteur pour optimiser les prestations de la mécanique moteur. Que ce soit sur l’axe de la durabilité, du rendement (et donc de la consommation de carburant), de la performance, etc. Dans ce poste transversal, au carrefour de plusieurs métiers, j’anime et coordonne différents acteurs experts dans leur domaine. Ce type de poste est passionnant car on se confronte à différentes expertises dans des domaines aussi divers que l’électricité, la combustion, la mécanique vibratoire, les logiciels embarqués, etc. A la Recherche, des compétences techniques pointues et des domaines d’intérêt partagés permettent de travailler avec différents experts dans le monde. Sur un poste transversal, il faut faire preuve d’une grande curiosité intellectuelle tout en apprenant à conceptualiser très rapidement ce que l’on apprend sur de nouveaux métiers, afin de pouvoir identifier les pistes de progrès à proposer.
 
Avec du recul, quels sont pour vous les atouts / inconvénients de la formation INSA ?
La formation INSA présente d’abord l’intérêt d’être généraliste avec un socle de fondamentaux suffisamment large pour permettre une spécialisation ultérieure. Ensuite la taille des promotions fait que l’on côtoie pendant 5 ans une grande diversité de façons de penser, de voir le métier d’ingénieur, et de conceptualiser la société. Cette richesse permet de démarrer en entreprise avec une certaine ouverture d’esprit qui est indispensable pour travailler en équipe et dans les activités de management. Les possibilités de maintenir des activités sportives, culturelles et associatives pendant tout le cursus sont autant d’atouts pour nos futures activités d’ingénieur et d’encadrement. Le seul manque que j’ai eu pendant ma formation est sur la connaissance de l’entreprise. Les stages sont une façon d’en apprendre un peu plus mais les cultures d’entreprise sont aussi diverses que leur nombre. Il existe dans ce domaine beaucoup de travaux pour comprendre le fonctionnement d’une entreprise, les relations de travail autant hiérarchique que transversale et les diversités liées à l’international. Un module de connaissance de l’entreprise, même conceptuel, permettrait au jeune Insalien de mieux appréhender le milieu dans lequel il va faire sa carrière.

Quels sont vos projets d'évolution ?
Une grande entreprise comme PSA offre une palette d’opportunités de carrière, d’autant plus que les ambitions du groupe sont mondiales et que la volonté d’avoir un coup d’avance sur nos concurrents est notre motivation. J’aimerais que mon prochain poste intègre cette dimension globale que le groupe vise, en travaillant avec les différentes zones (Chine, Amérique du sud, Inde).

Si vous aviez un conseil à donner aux jeunes diplômés, quel serait-il ?
Mon principal conseil est : soyez curieux ! L’envergure et l’intérêt de votre travail dépend en majeure partie de vous. Si l’on garde l’envie de toujours en apprendre plus, de toujours mieux comprendre et maitriser les sujets que l’on aborde, on développe une expertise reconnue et un panel toujours plus large de compétences. Ce sont des clés pour s’ouvrir des opportunités au fur et à mesure que l’on évolue. Et parlant d’opportunités, la période est propice pour intégrer PSA PEUGEOT CITROEN. L’entreprise propose 2500 stages (toutes les offres sont sur le portail du groupe), 200 VIE (ayant encadré 2 VIE par le passé, je peux vous assurer que c’est une chance unique de pouvoir participer à ces programmes internationales), 2600 alternants (2000 en contrat d’apprentissage et 600 en contrat de professionnalisation) et 4000 CDI pour 2011 rien qu’en France. Pour l’emploi, le groupe organise d’ailleurs une dizaine de soirées de recrutement en mai dans les métiers de l’électricité-électronique, la mécanique, la conception et industrialisation de véhicules, la production, la supply chain et le commerce/marketing ! L’industrie automobile est en pleine mutation, venez nous rejoindre pour relever les extraordinaires défis pour inventer ensemble la mobilité de demain !

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